Quel bonheur de relire cette pièce. Plus que l’intrigue, c’est la langue de Pierre Corneille que j’adore. Je n’avais pas lu la pièce depuis deux ans et quel bonheur de la ressortir (je compte l’étudier avec mes 4e – sacré challenge quand je vois leur niveau mais j’ai envie d’y croire). Je vais donc proposer l’oeuvre originale bien évidemment, quelques captations de représentations et des extraits de cette version graphique. Je dois reconnaître que j’ai moyennement adhéré au graphisme et à la mise en page. Les dessins sont uniquement en noir en blanc, j’ai trouvé que les traits physiques des visages étaient proches (ce qui pouvaient parfois induire en confusion) et j’ai trouvé tout cela un peu « tassé ». C’est sûrement dû au fait que le format est un format « poche », à prix abordable et ça c’est une bonne nouvelle. Ce que j’ai également apprécié, c’est que l’oeuvre ne soit pas modifiée, que le texte de Corneille ne soit pas adapté ni même raccourci. C’est un des gros points positifs de cette version, la pièce est présente en intégralité. Il n’y a évidemment plus la présentation en vers cependant à la lecture on entend les alexandrins (du moins je les entendais, peut-être parce que je connais parfaitement la pièce – à voire avec mes 4e -). Je pense que je donnerai quelques extraits aux élèves et à eux de reconstituer les vers. Les élèves apprécient souvent ce travail de manipulation de la langue.

Que dire sur l’histoire ? J’aime Rodrigue, j’aime Chimène, j’aime leurs valeurs et le dilemme qui se joue dans cette pièce. Vous pouvez relire mon article sur Le Cid ici. C’est savoureux de se plonger dans cette Espagne du XIX siècle et dans cette langue si belle. Je ne peux que vous inviter à lire Corneille, à lire Le Cid, ou à le relire dans cette version ou dans une autre et encore mieux d’à aller voir la pièce !

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