Toujours pour le challenge Les classiques, c’est fantastique, je suis restée encore un peu en Amérique du Sud. Ce roman est avant tout autobiographique, José Mauro de Vasconcelos a puisé dans ses souvenirs d’enfance à Rio pour écrire ce récit. Et c’est bien sombre comme récit, le sous-titre donne le ton tout de suite « Histoire d’un petit garçon qui, un jour, découvrit la douleur ».

Mon bel oranger – José Mauro de Vasconcelos (Le livre de poche jeunesse)

Mon bel oranger c’est l’histoire de Zézé, un petit brésilien de cinq ans. À la maison, c’est un vrai diablotin qui fait bêtises sur bêtises et reçoit de terribles fessées et est sans cesse battu. A l’école il se conduit bien et fait l’admiration de sa maîtresse. Zézé a surtout un secret, un oranger à qui il se confie, à qui il raconte ses rêves et cet oranger lui répond. Zézé est un petit garçon à qui on a raconté trop tôt des histoires d’adultes. Issu d’une famille très pauvre, il s’est vite retrouvé confronté à la misère et à la violence. Face à des adultes qui ne le comprennent pas, Zézé se réfugie dans un monde imaginaire. Zézé est extrêmement émotif et intelligent et seul son oranger semble lui apporter cette paix et réconfort. Il a aussi sa soeur Gloria comme soutien ou bien encore son ami Portugal qui comprennent le petit garçon espiègle.

Ce qui m’a énormément surpris, c’est le grand nombre de dialogue. Il y a très peu de narration, les conversations s’enchaînement parfois avec énormément de sous-entendus ce qui rend la compréhension un peu difficile. L’intrigue est finalement plutôt une suite de péripéties, d’événements ou de bêtises de Zézé. Et puis j’ai trouvé que la connaissance des personnages uniquement par le dialogue ne permettait pas de s’attacher aux personnages comme je l’aurais aimé. C’est plutôt une déception, je n’ai pas trouvé l’émotion que je pensais trouver dans ce roman…

« Oh ! le joli pied d’oranges douces! Regarde, il n’a pas une seule épine et il a tellement de personnalité que de loin on devine que c’est le pied d’oranges douces. » (p. 39)

4 commentaires sur « Mon bel oranger. José Mauro de Vasconcelos »

Laisser un commentaire